bon anniversaire l'arche la tendresse

en effet c'était trop beau d'etre là à la fete des cinquante ans de l'arche à paris.  j'étais super content d'etre là.  on s'a rassemblé tout le monde à la place de l'hotel de ville.  apparament il y avait plus de cinque mil personnes.  5,000!  Wow, c'était immense.  on a tous marché par les rues jusqu'à la place de la république.  le soleil illuminait tous les bâtiments pales et élégants, et rehaussait la verdure des arbres.  il faisait assez chaud.  il y avait de la joie partout.  on chantait "joyeux anniversaires" et il y avait un groupe des musiciens qui jouait des instrument à vent qui créait un son assez semblable a celui des skatelites.  ça produisait beaucoup des sourires et quand l'on se souriait il s'établiait une grande connexion entre nous et le bonheur était palpable dans l'air.  c'était trop beau, dans le soleil, à paris, dans les rues, célébrant les cinquante ans de l'arche.
tout le monde a appris la dance qui apparait dans ce video:

https://www.youtube.com/watch?v=VZbHkIN8QBs 

au milieu tous se sont abaissé pour écouter la voix de Jean Vanier qui a dit tout doux:
"j'ai découvert que les personnes avec un handicap mental était le peuple plus opprimé du monde,
et pourtant c'est un peuple extraordinaire"

après il est arrivé le moment ou Jean Vanier, assis sur l'estrade, nous a donné plus de mots.  il tirait notre attention sur le fait qu'on était réunis dans la Place de la République, l'endroit ou dans le temps le peuple français se sont rebellé contre la monarchie pour ouvrir une nouvelle voie de liberté, d'égalité et de fraternité.  puis il a dit que la lutte n'était pas terminé.  il nous fallait lutter encore.  lutter contre la normalité, qui dans notre société prenais la forme d'etre toujours en compétition avec les autres pour gagner chaqu'un.  ah, c'est ne pas beau ça.  selon Jean Vanier, etre pleinement humain signifie vouloir que tous gagnent en meme temps; etre (pleinement) humain veut dire se soucier pour les plus faibles, ceux qui se perdra sans espoir si l'on suivait le modèle "je veux gagner moi."  c'était un message très simple, que j'avais déjà entendu ailleurs, mais très touchant venant de la bouche de Jean Vanier, avec sa voix très ferme et résolue mais pourtant incarnant la douceur et la tendresse.  "tendresse" a été le dernier mot qu'il a prononcé, en disant "il faut qu'on accepte le défi de créer dans nous meme, et ainsi dans le monde, plus de joie, plus de justice, plus d'amour, et plus de tendresse"

back at l'arche

when i walked into gégé's room it was quite dark. gégé was sitting on his bed holding a sock studiously in his hand, swinging it to and fro, the way he does.  the first thing he did when i sat down next to him was to regard me studiously.  then reach out and touch my arm, then lean over so his head was touching mine - that really touched me.  it touched me because gégé was wont to not pay any attention to me, like when i would say "gégé, lift thy foot up" (to put on his sock) or: "gégé, bois de l'eau s'il te plait;  ça te fera du bien."   it will do thee good little brother.   aide-moi a t'aider.  help me to help you.   next minute after lifting him off the bed i notice that the caca had spilled from his nappy and become smeared on my trousers.  i am striding along the corrider, looking for towels for wiping dirty things, feeling good because what i am doing is essential.  little brother gégé, like a baby, he needs me.  i was going to write to finlay and encourage him: "maybe volunteering at a l'arche community would not be a bad idea at all if you are looking for a purpose and a direction and a groundedness concrete actions what i am doing is what needs to be done."   i thought again: what about volunteering at l'arche?  i liked all the little fond familiar détails that come from living together in community. familiar scenes like jean claude who slides into the living room in his wheelchair and reminds me to close the curtains now that night has fallen.  jean-claude, always paying attention to the détails.

an experience.

i could not stay at l'arche for long because of the non-essential daily practises arising from being part of an institution.  institutions - how can one avoid them?  i feel that maybe they are to be avoided.  the cupboard full of plastic containers full of chemical products to be applied liberally to all the floor surfaces before ticking the box on the sheet to say: oui, le sol a été bien lavé. 

laurent and i took a walk around the village this morning, past the fields with the horses and the big clumps of nettles.  the late september sun was shining wanly.  until lau-lau became anxious and wanted to head home.  he does not like straying too far from home, despite my encouragements: "regard là-bas lau-lau, qu'est-ce que c'est beau!  tu veux aller voir l'eau lau-lau?"

i am thinking of going to paris tomorrow.  on saturday there will be a big parade to celebrate 50 years of l'arche.  they say there will probably be more than three thousand people.  everyone is encouraged to wear colourful clothes - not black.  there will be music and food and, significantly, jean vanier, the founder of l'arche communities will be there to give some words.  ah oui, ça sera genial ça.